Calama et Chiquicamata

Nous avons pris un vol de Santiago à Calama pour éviter 25h de bus, même confortables nous n’avons pas hésité ! 

L’intérêt aussi était de voir une dernière fois le massif de l’Aconcagua et de découvrir le désert d’AtacamaArrivée sur la place de Calama. La population vit de la mine et la société Codelco est le premier employeur de la ville.

L’ambiance est étrange, il n’y a pas de touristes en ville, on s’y sent un peu observés … Nous prenons un bus affrété par Codelco pour retrouver l’ancienne ville bâtie sur le site industriel.

C’est maintenant une ville fantôme, toutes les installations sont désaffectées depuis que les nouvelles galeries minent le sous-sol. On estime à 1 760 millions de tonnes de cuivre et de molybdène les réserves de minerai de la mine souterraine, ce qui représente 60 % de la quantité de minerai exploité par la mine au cours des 90 dernières années.
On y trouvait école, terrains de jeux, hôpital et même église ….Dans l’ancienne bibliothèque un ingénieur nous explique le deux techniques employées pour exploiter le minerai de cuivre.

Nous portons tous des équipements de sécuritéAprès une présentation du site, les deux techniques : procédé à chaud ou bains d’électrolyse Technique de floculation Le résultat final, des plaques de cuivre électrolytique de 400 Kg qui seront exportées dans le monde entier …Les piscines de bains d’électrolyseLes gigantesques excavatrices que nous verrons de loin au fond de la mine, 1000m plus basLa noria des camions, chacun fait 7m de haut et transporte 450 tonnes de mineraiVue plongeante sur la mine à ciel ouvert

Les camions mettent 30 min à descendre et plus d’une heure pour remonter du fond ….Retour en ville en tenue d’ouvriers !

San Pedro d’Atacama

Après la visite de la mine de Calama nous avons pris la route de la petite ville de San Pedro d’Atacama.

Cette bourgade est le point de départ de la plupart des excursions dans le désert d’Atacama. Nous y retrouvons beaucoup de touristes dans une ambiance très décontractée.

En route nous découvrons les champs d’éoliennes de Calama et les premiers paysages de la vallée de la Lune ….Arrivée à la gare routière de San Pedro ….Et les premiers murs en Adobe, technique amenée par les espagnolsNotre premier hébergement dans une pension très originale ….Première promenade dans le village et des murs traditionnelsLa place centrale de San PedroEnfin notre chambre chez Paulina, superbe maison partagée par trois filles et bien agréable à vivreL’église de San Pedro est vraiment typique des constructions locales, en terre et chaume. Il est vrai que les dernières pluies remontent à 80 ans environ, les bâtiments ne craignent rien !

Utilisation de bois de cactus et lanières de peau de Llamas

Valle de la Luna

Nous avions déjà aperçu cette vallée de la route de Calama mais une fin d’après-midi est propice à la découverte ….Nous marchons dans des collines de sel …En s’approchant de la paroi, nous pouvons entendre les crépitements du sel avec la chaleur de l’après-midi, Les nonnes pétrifiéesUn erg digne du Sahara …Les couleurs changent déjà à la tombée de la nuitLa pleine lune sur le Volcán Láscar

Lagunas escondidas

Non loin de San Pedro, après la Valle de la Luna nous trouvons une série de 7 lacs en plein Salar d’Atacama.

En chemin des paysages classiques de l’Atacama et vue sur la cordillère
Promenade au bord des lacs dans les croûtes de roches et de selLa baignades est ici de rigueur, heureusement il y a des douches accessiblesLa mer morte est un peu loin …. mais cela y ressemble !Retour aux voitures et aux sanitairesUne idée des pistes d’accès
Coucher de soleil sur la maigre végétation

Piedras Rojas

Une des excursions les plus intéressantes est Piedras Rojas, on y rencontre des lacs perchés dans l’altiplano, peuplés d’oiseaux Un flamingo andinoL’explication du rose des flamants : le carotène des artémias (Artemia salina), base de leur alimentation

Un Playero de patas largas (Calidris himantopus)Avant de rejoindre Piedras rojas, nous croisons des Vicuñas. Ces camélidés de la même famille que les Guanacos et les Llamas vivent au delà de 2500m, ne sont pas domesticables et ont la laine la plus chère du monde (6000$ le Kg)Un Nandu de loinNous voilà enfin à Piedras Rojas ….Au retour nous croisons le tropique du Capricorne
Arrivée vers le petit village de ToconaoLa religion catholique a apporté la croix, mais les peuples Atacameños, qui vénèrent toujours la Pachamama, les habillent de fleursOn retrouve le bois de cactus dans les constructionsPetit clocher sur la place de Toconao

Vivencia lickanantay

Nous avons choisi de découvrir le mode de vie du peuple Lickantatay grâce à l’agence Lickan-Tatay Excursiones (http://lickantatayexcursiones.com/).
« Una familia atacameña del ayllu de Coyo serán sus anfitriones y guías, donde te mostrarán el manejo de la tierra y sus cultivos, las diferentes semillas y sus usos en la gastronomía. Conjuntamente te irán relatando como el hombre atacameño se adaptó a estas tierras desérticas a través de cada demostración. »

Notre hôte, Paulina, est justement la responsable du petit bureau niché à San Pedro, à l’écart des innombrables agences de la rue principale.

Nous voilà en compagnie de notre guide pour la journée …
On peut voir des murs construits dans les deux techniques : la méthode ancestrale de la terre sèche et les briques d’adobe importées par les espagnolsA la base de l’alimentation, les plantes locales et bien sûr le maïs dont il existe des centaines de variétés. Ici le maîs à gros grains qui servira à concocter la délicieuse soupe Patasca !La main à la pâte ou comment veiller au grain !Explications sur le mode de sélection des différentes variétés de maïs ….L’algarrobo, ou le carroubier chilien (prosopis chilensis) produit des cosses et des graines qui, une fois pilées, donnent une poudre très sucrante
La farine de maïs et des biscuitsLos frutos del Chañar fueron una parte importante de la dieta de los primeros habitantes de Atacama.
La richesse de ces graines de Chañar permettait d’avoir assez d’énergie pour traverser le désert …Nous découvrons les cérémonies traditionnelles des offrandes à la Pachamama
La feuille de coca tient une part importante dans ces offandesPhoto de famille avec nos amis brésiliens, Karen França et son père …

Caravana ancestral

Toujours grâce à l’agence Lickan-Tatay Excursiones (http://lickantatayexcursiones.com/), nous voilà partis à la découverte des troupeaux de llamas.

Sandra nous explique leur mode de vie et les légendes transmises par les anciens …La légende des petites fleurs qui décorent le désert pendant l’été et les fleurs de laine colorées qui ornent les llamas toute l’année …Mise en application !Petit moment d’émotion quand je quitte ma llama ….Rapace en plein jour
Tel les gaulois, nous terminons par des agapes, en compagnie de Karen et son père

Geyser del Tatio

Une des dernières excursion, en adaptation à l’altitude, arrivée programmée à 6h du matin, à 5000m sur le plateau proche de la Bolivie aux Geysers del TatioLe spectacle est magique …. mais -10°C à 5000m ça pique un peu !Une rivière d’eau brûlante et coloréeUne mouette andine peu faroucheRestes d’une station de pompage, très vite hors service par les eaux chargées de sels minérauxSur le chemin du retour, une vigogne ou vicuñaAu bord d’un lac un llama en promenadeNombreux oiseaux aquatiques
Un petit village ancestral à MachucaLe cimetière et la petite égliseOn trouve à profusion des plantes médicinales autour du village

Traversée frontière Bolivienne vers Uyuni

Nous voilà partis 3 jours pour traverser la frontière Bolivienne et découvrir le Salar d’Uyuni.

Jour 1, au programme Laguna Blanca, Laguna Verde et Laguna Colorada …..
Nous contemplons une dernière fois le volcan Licancabur (5916 m) avant de passer la frontièreA quelques 4.480 m d’altitude, nous passons la frontière à Hito Cajón . Changement de véhicule, nous quittons le minicar pour embarquer dans un 4×4 pour les 3 jours. A Laguna Blanca, reflets des montagnes et volcans alentour, moment de sérénité …Les couleurs de Laguna Verde sont éclatantesLa piste au milieu du désert, digne d’un raid aventure, difficile de la repérer dans l’étendue.Dans le Sud Lipez, Laguna Chalviri et les thermes de Polques chauffés à 30°C par le volcan Putana alors que dehors la température avoisine les 10°C
Geysers Sol de mañana (4870m)Au milieu du désert d’étranges aiguilles de glace !Enfin arrivée à Laguna Colorada (4280m), terminus de la première journée. Le terme de Colorada est bien mérité … De loin nous voyons les nuées de flamants rosesNous voici au refuge pour la première nuit, il commence à faire froid, nous sommes à 4400m !La seule chambre pour couple du refuge, les couvertures pèsent et ressemblent plutôt à des tapis empilés !!! Elles vont glisser toute la nuit ….

Désert de Dali & désert de Siloli

Après une nuit sans dormir au refuge sans lumière et sans chauffage, nous prenons un petit déjeuner spartiate avant de reprendre notre périple pour le deuxième jour vers le Salar d’UyuniNous observons les oiseaux sur Laguna Colorada avant de partir le matin ….
Ici un beau Flamingo AndinoUne promenade autour des Lagunas Cañapa et Hedionda où nous rencontrons des LlamasMais aussi les premiers Alpagas ….Populations de llamas et de flamants mélangéesNous traversons le désert de Dali aux couleurs étonnantes La piste traverse ensuite le désert de Siloli aux formations rocheuses caractéristiques Pour voir enfin le fameux Árbol de PiedraRetour au véhicule avec Ana et Bella, nos deux compagnes de voyageLa piste est souvent peu pratiquableUn Viscacha, cousin du Chinchilla Nous observons des llaretas, plante adaptée au climat désertique. Sa pousse est très lente (un millimètre par an) avec une très grande longévité. Certains spécimens sont âgés de 3 000 ans.Nandu et Zorro CulpeoDes milliers de Flamingos andinos 
Toujours les mêmes plantes aux essences puissantesLa cordillière est vraiment composée de centaines de volcans en activité …Nous voilà arrivés à l’étape du soir et l’hôtel de sel bâti près du Salar d’Uyuni 
Les murs sont constitués de briques de sel pur, il n’y a pas de chauffage et l’ambiance est minérale. Pour une fois nous avons une douche chaude 

Le Salar d’Uyuni

Le dernier jour de notre périple nous emmène enfin vers le Salar d’Uyuni Il est 5h30 du matin pour assister au lever de soleil sur le Salar
L’équipe au complet Sur le toit les 3 andalous, Ana, Bella et JuanPrêts à partir, une jeune étudiante allemande de 18ans figure sur la photo, elle voyage seule entre Bolivie et PérouLe Salar d’Uyuni est une ancienne mer qui s’est asséchée, il fait environ 200Km de long et plus de 100Km de largeur, certainement le plus grand du monde …Ana récupère !La Isla Incahuasi est un ancien récif corallien au milieu du lac de sel, elle est complètement recouverte de gigantesques cactusUne exposition artisanale préparée dans un bâtiment municipalNos restes de pain sec ont trouvés preneur !La petite gymnaste allemande Ana en méditation !Le premier hôtel de sel d’Uyuni
Les andalous devant les drapeaux du Paris-Dakar de 2015Un univers de sel …..Sur les traces du Paris-DakarCostume traditionnel BolivienFin du voyage, le cimetière de trains d’UyuniLa ville d’Uyuni où nous resterons une nuit avant le départ vers La Paz et Copacabana
Quelques costumes traditionnels dans la rue

Le site de Sillustani, au bord du lac Umayo, près de Puno

Après avoir découvert le côté Bolivien à Copacabana, nous voici à Puno du côté Péruvien du lac Titicaca …

Notre première excursion au départ de Puno nous emmène à Sillistani, un site archéologique pré-Inca, situé sur les rives du lac Umayo, près de Puno, au Pérou.

Il s’agit d’un site funéraire, constitué de tombes en forme de tour appelées « chullpas ». Ces dernières ont été bâties par le peuple Colla, des Aymaras qui seront conquis par les Incas au xve siècle. Elles conservent les restes de plusieurs individus, certainement regroupés en famille (jusqu’à dix individus) et accompagnés d’offrandes. La plupart d’entre elles ont été pillées alors que d’autres n’ont pas été achevées.

La ville de Puno Arrivée à une ferme traditionnelle Un Alpaga aux longs poils …Le maître de maison nous présente les différents produits de la ferme. Il y aurait plus de 800 espèces de pommes de terre.Tissage en laine de LamaPoteries en forme de bœufs porte bonheurL’enclos des Cuys (du quechua Quwi, cobaye) qui est la forme géante du mammifère rongeur appelé Cochon d’Inde (Cavia porcellus). Une race est diversement reconnue sous le nom de cobaye géant européen. Elle est destinée tout d’abord à la consommation humaine et sélectionnée traditionnellement dans les fermes et les élevages sud-américains pour ses proportions hors normes.

On nous a aussi raconté que les Cuys pouvaient être appliqué vivants sur une zone malade ou douloureuse, ils captaient alors la maladie et étaient sacrifiés ensuite … mais pas mangés cette fois-ci  !Chaque maison est construite sur la forme d’un rectangle, soit complètement entourée d’un mur et organisée autour d’une cour intérieure faisant office de place centrale. Les toits sont recouverts de chaume et, systématiquement, de deux petites statuettes de bœufs qui, selon la croyance, protègent la maison et y amènent travail et fertilité.
Sur le site on retrouve l’Intiwatana (l’accroche du Soleil), un cercle de pierres qui était également l’observatoire astronomique rituel des Incas. Les pronostics servaient pour les travaux agricoles.Ces Chullpas, tombes familiales où étaient déposées les momies ainsi que de la nourriture et des biens, disposent d’une petite ouverture orientée à l’est et étaient scellées après les funérailles.

 

Le Lac Titicaca

Ce mercredi, nous avons réservé la journée pour une promenade en bateau sur le Lac Titicaca et ses îles  ….

Rendez-vous à Puno, place de la cathédrale L’embarcadère est assez encombré ce matin Nous longeons sur le lac les zones peu profondes où poussent les roseaux

Premiers bâtiments sur les îles flottantes Maisons en nattes de roseaux Les bateaux traditionnels du lac Titicaca Ces bateaux traditionnels permettent un recyclage moderne des bouteilles plastiques qui constituent maintenant le noyau des flotteurs …. efficace mais cela manque un peu de charme ! Dans la zone de Uros sur le lac, on rencontre de nombreuses île flottantes utilisées chacune par une famille ou une communauté. Nous sommes attendus sur une des plus grandesLes portes d’entrée pour les visiteursLe guide nous explique comment sont fabriquées ces îles flottantes, d’une durée de vie de 30 ans environLa scie qui permet de couper les bottes de roseaux pour la structure, ces bottes seront liées par des pieux enfoncés et des cordagesLa couche de finition et de liaison sur laquelle nous sommesNous reprenons le bateau en direction de l’île de Taquile et son village traditionnelUne des arches typiques du villageSur la place principale, les centres d’artisanatTout le monde tricote, ici ce n’est pas réservé aux femmesFileuse de laine ….Nous goûtons un repas traditionnel, avec la soupe habituelle et les beignetsPour nettoyer les vêtements, pas de savons mais des plantesLa ceinture traditionnelle, tissées lors des mariages avec des cheveux de la mariée

Le Machu Picchu

Le Machu Picchu (qui signifie « Vieille Montagne » en quechua) se situe à 2430 mètres d’altitude dans un cadre extraordinaire et est sans conteste la première attraction touristique du Pérou. 

La plupart des archéologues de notre époque s’accordent sur l’époque de construction du Machu Picchu. Il aurait été érigé par l’Inca Pachacútec, qui était un des plus éminents dirigeants du Tahuantinsuyo. Cet Inca gouverna de 1438 à 1471. La construction de la citadelle remonterait donc au 15e siècle. Cette époque était synonyme de croissance pour nombre de civilisations incas. Selon certains archéologues, la victoire des Incas sur les Chancas aurait même été célébrée dans la zone où fut érigée le Machu Picchu.

Après plusieurs décennies de fort dynamisme et d’activité humaine sur ce site, la vallée du Machu Picchu devint vers la fin du 15e siècle, l’un des derniers refuges des Incas de Vilcabamba. Ces derniers résistèrent très fortement, pendant plusieurs décennies, à la suprématie des conquistadors espagnols. Atahualpa fut le dernier empereur inca à résister. Il fut finalement assassiné par l’Espagnol Pizzaro, marquant ainsi la fin de la civilisation inca.

Au départ de Cuzco nous prenons un bus en direction de Ollantaytambo, remontant la vallée de la Vilcanota en passant par Urubamba.
Nous arrivons au village typique de Ollantaytambo pour prendre le train Perurail qui va nous mener à Aguas Calientes, petit village étape au pied du Machu Picchu Au passage, petite halte à la station Hidroeléctrica, point de départ du Camino del Inca qui mène en quelques heures à Aguas Calientes A 6h du matin, vue du rio Urubamba à Aguas CalientesPetit aperçu de la queue pour prendre les bus pour le Machu Picchu, l’ouverture du site est à 6h …
Heureusement nous avions pris nos billets la veille !Arrivée sur le site, petite inquiétude, la brume envahit le paysage !Très rapidement l’horizon s’éclaircit et l’espoir renaît ….Ça y est, la vue est époustouflante !Nous ne sommes pas seuls sur les chemins …Pour s’y retrouver, le site est immense et nous ne ferons pas l’ascension du Wayna PicchuUne pierre de sacrifices Les murs cyclopéens assemblés avec une impossible précisionLes terrassesLa zone des habitations ou des temples La grande pierre des sacrifices, point de départ de l’ascension du Wayna PicchuRetour dans la vallée du rio Urubamba en fin de journée, des étoiles plein les yeux ….

La ville impériale de Cuzco

En quittant Puno, nous prenons un bus pour arriver à Cuzco, ancienne capitale de l’empire Inca.

Cuzco est sans aucun doute une des villes les plus fascinantes de la sierra péruvienne.
Son architecture, contrastée entre le style espagnol et la solidité des fondations des monuments incas, lui confère une beauté unique. C’est là que vers 1250, à la croisée des vallées de l’Huatanay et du Tullumayu, Manco Capac enfonça dans le sol le bâton d’or que lui avait confié le dieu Soleil, désignant ainsi le lieu qui devait devenir le « nombril » de l’Empire. Attaché aux symboles, les Incas donnèrent au plan de leur capitale, la silhouette d’un puma.
Cuzco, ce n’est pas seulement la capitale de l’Empire Inca, le Tahuantinsuyo, le nombril du monde, c’est aussi la capitale archéologique de l’Amérique, le cœur de la Vallée Sacrée des Incas, une cité qui offre une quantité incroyable de trésors aux touristes venus du monde entier.

Tout y est merveilleux à Cuzco, car la ville renferme toute l’histoire du Pérou légendaire, depuis sa fondation jusqu’à sa colonisation par les conquistadors espagnols. D’ailleurs, Cuzco, ou Cusco comme on la nomme là-bas, ou bien Qosqo dans la langue quechua, a été déclarée Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO.Le cœur de la ville est bien à la Plaza de Armas, limite des vieux quartiers comme le quartier San Blàs et de la ville nouvelle.Sur la place trône la statue de Túpac Amaru II
José Gabriel Condorcanqui Noguera (19 mars 1742 – 18 mai 1781) a pris la tête, en 1780, du plus grand soulèvement contre le système colonial espagnol aux Amériques. Il était aussi nommé José Gabriel Túpac Amaru, du nom du dernier monarque inca (1545-1572), exécuté par les Espagnols et dont il se réclamait le descendant, par son père. Pour éviter la confusion, il est depuis sa mort souvent dénommé Túpac Amaru II. Le mouvement a finalement échoué et Túpac Amaru a été écartelé et décapité à Cuzco en 1781, mais cette rébellion garde une place particulière dans l’histoire et la mémoire latino-américaine et nombre de groupes ont mobilisé ou mobilisent sa mémoire, du général Juan Velasco Alvarado, président du Pérou de 1968 à 1975, au Mouvement de libération nationale – Tupamaros (MLN-T) uruguayen, créé dans les années 1960 et dont l’ancien président de la République, José Mujica est issu, en passant par de nombreux mouvements indiens.On retrouve le mode de construction en pierres assemblées à la perfection que nous retrouverons au Machu Picchu Nous visitons l’Iglesia y monasterio de la Merced. Fondé en 1535, ce monastère est un des plus grand cloître du Pérou, de l’ordre de la Merci (Merced).
Petit clin d’œil français, une véritable crêperie bretonne dans le quartier San Blàs !

Lima, la capitale …. et le retour en France

Capitale du Pérou, LIMA est une ville métissée par l’immigration et l’imprégnation des civilisations pré-colombiennes. Fondée en 1535, Lima s’est formidablement développée démographiquement tout en conservant son authenticité. Classé au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO, le centre historique de Lima, appelé « damier de Pizarro » en référence à son urbanisme en jeu d’échec, recèle de bâtiments baroques datant des XVI et XVIIème siècles.

De l’aéroport au centre-ville, Lima offre le visage de toutes les capitales des pays pauvres : maisons en brique ou en parpaing, inachevées, qui se dressent en désordre le long de la route. Elle a en plus le handicap d’être plantée dans un désert couvert la moitie de l’année par une brune basse et humide, la garúa.

Au premier abord, la ville tentaculaire ou vit entre le tiers et la moitié des Péruviens, est ainsi terne et poussiéreuse, triste. Même la présence de la mer, au pied d’une falaise vertigineuse, n’arrive pas à mettre de couleurs dans le paysage, sauf l’été quand la garúa se déchire, laissant apparaître le soleil et donnant une teinte rouge aux montagnes arides qui ceinturent la ville.  La cathédrale de pierre et bois et le palais du gouvernementÉloigné de l’océan, le centre a, dit-on, été boudé dans les années 80 par les habitants de la ville en raison de l’arrivée massive de migrants venus des campagnes et de nombreux vendeurs ambulants. Devant l’insécurité grandissante, les grands hôtels et restaurants ont alors déménagé leurs pénates dans le quartier de Miraflores.L’ambiance est assez décontractée à Miraflorès ….