Huahiné

Après Moorea, nos pas nous mènent à Huahiné la sauvage, marquée par les femmes, où la vie s’écoule tranquillement. On peut imaginer une femme couchée sur le dos, tête à droite …a4Huahiné est composée de deux massifs montagneux, Huahine Nui (« grande Huahine ») et Huahine Iti (« petite Huahine »), séparés par les baies de Maroe et de Bourayne. Huahine Iti ne possède qu’un volcan, dont le sommet, Pohue Rahi, atteint 460 m. Plus élevée, Huahine Nui culmine à 669 m au mont Turi.1025201511557La pension de Juanito est très agréable et la gentillesse de l’équipe remarquable 1025201515292210252015152938Bon, il faut s’habituer à coucher sous une cloche à fromage  ! 10252015152956Le lendemain de notre arrivée on nous a recommandé de goûter au four tahitien (Ahi ma’a en polynésien) chez Tara, au sud de l’île, comme tous les dimanches. Tables au bord du lagon ….1025201512557Le four traditionnel polynésien permet de cuire les aliments à l’étouffée. Il s’agit d’un trou creusé dans la terre (de 50 à 80 cm de profondeur et 2 mètres de longueur) au fond duquel on place du bois, des noix de coco sèches recouverts de pierres volcaniques et poreuses ; le bois consumé, les pierres sont chauffées au rouge. Ces pierres sont recouvertes d’un tapis de feuilles vertes de bananier sur lesquelles on dispose la nourriture que l’on recouvre de nouvelles feuilles de bananier et de sacs humides ou d’une nappe tressée de feuilles de purau, puis de terre10252015115742102520151159451025201512013La fosse est ouverte et l’odeur est délicieuse 102520151211Voici les différents mets que l’on peut trouver dans un ahi ma’a :

– « pua oviri » (cochon sauvage); – « uru » (fruit de l’arbre à pain); – « taro » – « fe’i » (banane orange qu’on ne mange que cuite) – « eia » (poisson du large); – « poe » (c’est dessert (gelée) qu’on emballe, par petits paquets, dans des feuilles de bananiers); – « fafa » (un épinard local qu’on met dans une marmite); – « manioc »

102520151214210252015123610252015123361025201512410Une fois sortis du four, tous les mets sont présentés sur un buffet102520151273Assortis d’un punch local, c’est délicieux ! 1025201512450L’orchestre local …1025201512624Le collier de fleurs de Tiaré est offert à tous les convives. Finalement nous étions peu de touristes, ici c’est la sortie du dimanche ! 10252015127311025201512922Après ce bon repas, nous flânons le long de la plage à la rencontre des Marae 102520151547251025201512214910252015122110En Polynésie française, un marae désigne spécifiquement une plate-forme construite le plus souvent en pierres volcaniques ou en corail, où se déroulaient les anciens cultes polynésiens, associés souvent à des cérémonies culturelles, sociales et politiques102520151212141025201512123910252015121410Nous en découvrons d’autres en montagne102520151216341025201512173010252015121753Aussi en bordure de mer1025201512191110252015121949En faisant le tour de l’île nous découvrons des couleurs de lagon inconnues par l’intensité des bleus10252015122235102520151223111025201512242Les plages sont minées par les tupas, crabes des cocotiers102520151547411025201512244910252015122539l’île a peu de sentiers de randonnée, beaucoup de barrières « privé » , dommage car les paysages sont magnifiques10252015122626102520151226561025201512271510252015122750Nous pouvons enfin voir de près un poti mârara, ce bateau local dédié à la pêche au harpon du mahi mahi (dorade coryphène )

Il se pilote à l’aide d’un joystick, le pilote à l’avant.  102520151229251028201522935Une assiette de thon à Maro’e10252015123022En passant le pont de Faie, nous apercevons les anguilles sacrées aux yeux bleus1025201512302Au moins 6 cultes sont présents sur les îles 10252015154649A Maeva, les anciens pièges à poissons en pierre dans la rivière 102520151228501025201515475Huahiné nous a conquis par ses paysages variés et étonnant, ses deux îles volcaniques et surtout l’extrême amabilité des habitants