Ces graffitis qui nous ont impressionné depuis le début donnent l’impression d’un musée en plein air.
La vieille ville, essentiellement le Barro Alegre, compose un tableau coloré dans le soleil couchant. Les artistes sont toujours à l’oeuvre …La promenade dans les Barros est rude, les rues ont des pentes impressionnantes alternées d’escaliers escarpés. Heureusement quelques ascenseurs sont encore en service pour la modique somme de 100 pesos (13 cts d’euros)Les dessins recouvrent presque tous les murs et sont magnifiquesTiens des tournesols….Nous avons profité des tours de ville gratuits comme souvent en Amérique du Sud. Le jeune étudiant qui nous guidait nous a éclairé sur le sens de ces dessins.
Lors de la dictature, ces oeuvres souvent contestataires ont été qualifiées de hippies pour les décrédibiliser. D’où cette revendication ! Des artistes ont été reconnus comme l’italien qui a décoré cette place et dont les oeuvres parsèment le barro. Il a grâce à cela obtenu la nationalité chilienne.