Départ dans une heure …. notre char du ciel est prêtEn passant par Dubaï
Enfin à Singapour !
circumnavigation familiale
Ce matin au programme visite de Gardens by the Bay, un des lieux les plus spectaculaires de Singapour.
Une forêt tropicale semée d’arbres géants en acier aux troncs couverts d’orchidées entourent deux dômes, serres futuristes abritant des jardins représentant les régions du monde et la cloud forest.La passerelle aérienne, pont de singe au-dessus de la forêt, offre une vue extraordinaire.
Et oui on a craqué, on a vu Sentosa l’île-divertissement !
Dont le fameux MerlionC’est un gigantesque parc d’attraction qui occupe toute l’île. Mais aussi un très bel aquarium.
Entre autres bassins et couloirs sous-marins, un bassin gigantesque dont on ne voit pas la paroi d’en face. Il faut dire que l’eau n’est pas des plus claire …
On y voit des dizaines d’espèces de grande taille dont une pauvre raie manta égarée dans cet océan en miniature.
Mais aussi de superbes heteroconger (anguille jardinière), espèces rare en aquarium.
Nous consacrons nos dernières heures à Singapour à la visite de ce jardin extraordinaire.
Nous y trouvons des espèces rares de forêts tropicales mais surtout un jardin de l’évolution et un espace réservé aux orchidées.
Le jardin de l’évolution nous fait découvrir des espèces qui ont traversé la nuit des temps comme des fougères arborescentes.
Nous voilà arrivés à Bornéo, un nom qui fait rêver…
Vue d’avion, de grandes zones de forêt dévastées par des cultures intensives.
Découverte de notre hôtel après Singapour la ville moderne et branchée…
Là c’est plus tranquille et rustique, la chambre est simple et aérée… par les fentes du plancher sur le bureau en dessous !
Mais l’ambiance décontractée et la gentillesse du patron nous font apprécier le bon côté de la sitution. Kuching est une ville très agréable
Le sanctuaire des Orang outang au nom mystérieux est situé à 22km de Kuching.
On y arrive par un car régulier, parfois avec un rhume grâce à la climatisation poussée à fond comme partout !
Là nous decouvrons un parc national dont une grande partie est réservée aux scientifiques du monde entier.
La grande attraction de ce parc est le centre de réhabilitation des Orang outangs où des animaux sauvages ont été sauvé et une vingtaine de naissances enregistrées. Il y a 27 individus sur ce bout de forêt, c’est la limite et quelque uns ont été déplacés dans d’autres parcs.
La grand-mère de 44 ans
Un jeune mâle de 19 ans
Et des familles
Le parc de Bako est établi sur une presqu’île recouverte d’une forêt primaire et entourée de mangrove.
La liaison entre le bus et la réserve est assuré par petits bateaux de 5 à 10 places. Elle dure une vingtaine de minutes à bonne allure.
Nous sommes hébergés dans des lodges confortable au coeur de la forêt.
Nous voilà partis pour notre première balade … de 6 heures quand même avec 100 % d’humidité et un bon 35°C
Nous découvrons une végétation tropicale dans cette « rain forest » primaire.
Mais aussi des milliers de nepenthes de toutes sortes
Il paraît qu’une recette locale consistait à cuire du riz dans les népenthès en tonneaux qui sont au sol, le goût était délicieux
Nous faisons demi-tour à une chute d’eau, encore 3 heures de marche !
A notre retour c’est l’heure d’aller voir les singes, essentiellement des macaques à longue queue
Petites surprises sur le bord de la mer de Chine, des poissons qui marchent et des crabes bleus à la pince démesurée
En revenant vers notre lodge une rencontre
Mais nous n’aurons qu’aperçu furtivement l’hôte le plus célèbre de ces lieux, le singe nasique. Il fréquente plutôt la mangrove inaccessible
Traditionnellement les peuples Iban ou Bidayouh de Bornéo vivaient dans des longhouses. Comme l’indique le nom, c’est un alignement de maisons qui constituent l’habitat d’une ou plusieurs familles. Il semblerait que plusieurs dizaines de foyers puissent y vivre.
Nous avons visité, à 60km de Kuching, une longhouse encore habitée mais modernisée, Annah Rais.
Comme toutes les longhouse il y a 3 parties. Les chambres et habitation, une partie couverte pour le repos et la vie de famille, une grande terrasse pour les tâches de tous les jours, séchage des plantes ou du riz …
La tôle a remplacé les toits de palme.
Un habitant haut en couleur nous a présenté son musée local. On y trouve des outils de la vie locale et des pièces d’habillement.
Le brave homme nous montre le panier utilisé dans sa famille pour mettre les têtes coupées lors de headhunting. Il est bien hermétique pour l’odeur et ils mettaient du tabac au fond en guise d’éponge : -)Un foyer était maintenu sous ces crânes ainsi que des offrandes afin d’attirer les bons esprits sur la communauté. D’où leur aspect fumé…
Au bout de la longhouse, la rivière et un pont en bambou …. que nous n’avons pas emprunté !
A quelques kilomètres de la longhouse il y a des sources chaudes dans le lit d’une rivière. Des bassins permettent aux habitants de profiter du bain.
Dans un petit bassin l’eau est si chaude qu’il est impossible d’y mettre les pieds, la seule tentative a valu un séjour dans la rivière pour calmer la brûlure !
Tout autour un jardin avec des ananas en fleur ou en fruit.
Aussi un arbre avec des Jack fruits, très proches du fameux Durian à l’odeur si tenace.
A tel point que ces fruits sont interdits dans certains hôtels …
Avant notre départ pour Bali dimanche, nous profitons d’une dernière promenade dans Kuching pour aller flâner sur la rive opposée. Une occasion pour voir de plus près le centre administratif
Nous prenons un petit bateau comme tout le monde, il n’y a pas encore de pont
Une petite visite à la tour Margharita en l’honneur de la femme du premier rhaja blanc du Sarawak. Cette tour protégeait la ville sur une hauteur.
A la tombée de la nuit nous regardons les pêcheurs planter des bâtons dans la rivière sans comprendre pourquoi …
Un petit au revoir à nos hôtes de Jewells of Bornéo, Amoï et Jimmy, toujours aussi sympathiquesUn tee-shirt singulier dans une galerie marchande, surtout que la dernière Headhunting dans la partie Indonésienne de Bornéo date de …. 2012 !
Nos premiers pas sur Bali sont étonnants.
L’aéroport de Denpasar grouille littéralement de monde, nous sommes assaillis de vendeurs de séjours, de taxis, d’hôtels, d’excursions …
On ne sais plus où donner de la tête, il faut faire la queue aux taxis officiels pour obtenir le petit papier qui nous mènera à notre hôtel. Comme d’habitude il n’y a pas de bus. Tout cela le long d’une barrière où une foule brandit une forêt d’affichettes au nom des arrivants.
Nous finissons par charger nos sacs dans le taxi qui s’engage dans une circulation infernale d’autos et surtout de scooters. On nous avait bien prévenu que Kuta était une ville survoltée !
En pleine nuit nous finissons par trouver l’hôtel dans une rue un peu défoncée au milieu d’une impasse. La réception est la chambre du gardien, aucun meuble, matelas à même le sol y compris le photocopieur qui engloutit nos passeports.
Légère inquiétude et échange de regards, quelle surprise pour la chambre ?
Et surprise certes, mais la chambre est parfaite, balcon, salle de bain, calme, wifi
Nous découvrons un autre visage le lendemain
La rue de l’hôtel au soleilFinalement cet hôtel, Pondok Mirha, est situé dans une rue du centre-ville, parallèle à la fameuse Legians, mais beaucoup plus populaire et sympathique.
Après une première bonne nuit et finalement une bonne impression, nous partons à la découverte de Kuta. Les rues sont envahies de nuées de scooters alors que les voitures ont du mal à circuler, surtout dans l’artère principale, Legians
Un point de repère particulier, le fameux « point zéro » lieu où explosa la bombe de l’attentat de 2002 qui fit de nombreuses victimes, en majorité des australiens
Nous comprenons très vite que Kuta, célèbre pour ses boîtes de nuit, a du mal à se réveiller le matin. Sinon on y trouve de tout, pèle mêle, des étales de petits restaurants, des sculptures, des temples …De l’artisanat local
Et aussi une curiosité, la vodka absolut fleuri à toutes les épiceries, et pourtant c’est de l’essence pour les milliers de scooters
Kuta a une réputation bien établie, c’est une ville trépidante bien différente du reste de l’île, c’est le royaume des boîtes de nuit mais avant tout un rendez-vous planétaire de surfeurs.
Nous partons donc à la découverte de cette fameuse plage
La surprise est que cette plage est clôturée par un mur monumental.
Nous découvrons enfin les rouleaux, pas si énormes finalement
Des surfeurs … si si, le point noir sur la vague ! On se demande d’où vient la ferveur pour le surf, les vagues ou les bars ?
Au moins la réputation des couchers de soleil n’est pas surfaite
Finalement cette attente de quelques jours, en attendant le départ de la croisière Florès et Komodo, nous a permis de découvrir la ville.
Bali est bien l’île des cerf volants, on en voit tous les jours dans le ciel et les habitants sont fiers de leurs réalisations. Tous les ans il y a un grand concours. Nous avons plutôt vu les échelles dans les jardins pour récupérer les égarés. Il faut dire qu’ils les envoient à partir d’une cour ou d’un coin de rueNous avons aussi assisté aux offrandes matinales devant chaque maison, dans la rue, il y en a partout, on marche dessus
Chaque maison un peu importante a son autel, ici celui dans la cour de l’hôtel
Nos déambulations nous ont emmenés à un petit restaurant en plein air où on trouve de la cuisine balinaise assez authentique, nous étions les seuls européens
Nous avons aussi goûté aux délices des noix de coco fraîches (un clin d’oeil à notre bateau noix de coco certainement)
Nous n’imaginions pas qu’il y avait tant de lait dans une noix, entre un et deux litres, et la pulpe fraîche a un goût très fin.
Derrière le restaurant nous avons visité un temple plus étendu qu’en ville
Un panneau à l’entrée pour le moins étonnant
A l’arrière un jardin fleuriVoilà la fin de notre balade, allons faire un passage à la Perama, voyagiste incontournable de Bali, pour notre départ demain ….