Le Machu Picchu

Le Machu Picchu (qui signifie « Vieille Montagne » en quechua) se situe à 2430 mètres d’altitude dans un cadre extraordinaire et est sans conteste la première attraction touristique du Pérou. 

La plupart des archéologues de notre époque s’accordent sur l’époque de construction du Machu Picchu. Il aurait été érigé par l’Inca Pachacútec, qui était un des plus éminents dirigeants du Tahuantinsuyo. Cet Inca gouverna de 1438 à 1471. La construction de la citadelle remonterait donc au 15e siècle. Cette époque était synonyme de croissance pour nombre de civilisations incas. Selon certains archéologues, la victoire des Incas sur les Chancas aurait même été célébrée dans la zone où fut érigée le Machu Picchu.

Après plusieurs décennies de fort dynamisme et d’activité humaine sur ce site, la vallée du Machu Picchu devint vers la fin du 15e siècle, l’un des derniers refuges des Incas de Vilcabamba. Ces derniers résistèrent très fortement, pendant plusieurs décennies, à la suprématie des conquistadors espagnols. Atahualpa fut le dernier empereur inca à résister. Il fut finalement assassiné par l’Espagnol Pizzaro, marquant ainsi la fin de la civilisation inca.

Au départ de Cuzco nous prenons un bus en direction de Ollantaytambo, remontant la vallée de la Vilcanota en passant par Urubamba.
Nous arrivons au village typique de Ollantaytambo pour prendre le train Perurail qui va nous mener à Aguas Calientes, petit village étape au pied du Machu Picchu Au passage, petite halte à la station Hidroeléctrica, point de départ du Camino del Inca qui mène en quelques heures à Aguas Calientes A 6h du matin, vue du rio Urubamba à Aguas CalientesPetit aperçu de la queue pour prendre les bus pour le Machu Picchu, l’ouverture du site est à 6h …
Heureusement nous avions pris nos billets la veille !Arrivée sur le site, petite inquiétude, la brume envahit le paysage !Très rapidement l’horizon s’éclaircit et l’espoir renaît ….Ça y est, la vue est époustouflante !Nous ne sommes pas seuls sur les chemins …Pour s’y retrouver, le site est immense et nous ne ferons pas l’ascension du Wayna PicchuUne pierre de sacrifices Les murs cyclopéens assemblés avec une impossible précisionLes terrassesLa zone des habitations ou des temples La grande pierre des sacrifices, point de départ de l’ascension du Wayna PicchuRetour dans la vallée du rio Urubamba en fin de journée, des étoiles plein les yeux ….

La ville impériale de Cuzco

En quittant Puno, nous prenons un bus pour arriver à Cuzco, ancienne capitale de l’empire Inca.

Cuzco est sans aucun doute une des villes les plus fascinantes de la sierra péruvienne.
Son architecture, contrastée entre le style espagnol et la solidité des fondations des monuments incas, lui confère une beauté unique. C’est là que vers 1250, à la croisée des vallées de l’Huatanay et du Tullumayu, Manco Capac enfonça dans le sol le bâton d’or que lui avait confié le dieu Soleil, désignant ainsi le lieu qui devait devenir le « nombril » de l’Empire. Attaché aux symboles, les Incas donnèrent au plan de leur capitale, la silhouette d’un puma.
Cuzco, ce n’est pas seulement la capitale de l’Empire Inca, le Tahuantinsuyo, le nombril du monde, c’est aussi la capitale archéologique de l’Amérique, le cœur de la Vallée Sacrée des Incas, une cité qui offre une quantité incroyable de trésors aux touristes venus du monde entier.

Tout y est merveilleux à Cuzco, car la ville renferme toute l’histoire du Pérou légendaire, depuis sa fondation jusqu’à sa colonisation par les conquistadors espagnols. D’ailleurs, Cuzco, ou Cusco comme on la nomme là-bas, ou bien Qosqo dans la langue quechua, a été déclarée Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO.Le cœur de la ville est bien à la Plaza de Armas, limite des vieux quartiers comme le quartier San Blàs et de la ville nouvelle.Sur la place trône la statue de Túpac Amaru II
José Gabriel Condorcanqui Noguera (19 mars 1742 – 18 mai 1781) a pris la tête, en 1780, du plus grand soulèvement contre le système colonial espagnol aux Amériques. Il était aussi nommé José Gabriel Túpac Amaru, du nom du dernier monarque inca (1545-1572), exécuté par les Espagnols et dont il se réclamait le descendant, par son père. Pour éviter la confusion, il est depuis sa mort souvent dénommé Túpac Amaru II. Le mouvement a finalement échoué et Túpac Amaru a été écartelé et décapité à Cuzco en 1781, mais cette rébellion garde une place particulière dans l’histoire et la mémoire latino-américaine et nombre de groupes ont mobilisé ou mobilisent sa mémoire, du général Juan Velasco Alvarado, président du Pérou de 1968 à 1975, au Mouvement de libération nationale – Tupamaros (MLN-T) uruguayen, créé dans les années 1960 et dont l’ancien président de la République, José Mujica est issu, en passant par de nombreux mouvements indiens.On retrouve le mode de construction en pierres assemblées à la perfection que nous retrouverons au Machu Picchu Nous visitons l’Iglesia y monasterio de la Merced. Fondé en 1535, ce monastère est un des plus grand cloître du Pérou, de l’ordre de la Merci (Merced).
Petit clin d’œil français, une véritable crêperie bretonne dans le quartier San Blàs !

Lima, la capitale …. et le retour en France

Capitale du Pérou, LIMA est une ville métissée par l’immigration et l’imprégnation des civilisations pré-colombiennes. Fondée en 1535, Lima s’est formidablement développée démographiquement tout en conservant son authenticité. Classé au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO, le centre historique de Lima, appelé « damier de Pizarro » en référence à son urbanisme en jeu d’échec, recèle de bâtiments baroques datant des XVI et XVIIème siècles.

De l’aéroport au centre-ville, Lima offre le visage de toutes les capitales des pays pauvres : maisons en brique ou en parpaing, inachevées, qui se dressent en désordre le long de la route. Elle a en plus le handicap d’être plantée dans un désert couvert la moitie de l’année par une brune basse et humide, la garúa.

Au premier abord, la ville tentaculaire ou vit entre le tiers et la moitié des Péruviens, est ainsi terne et poussiéreuse, triste. Même la présence de la mer, au pied d’une falaise vertigineuse, n’arrive pas à mettre de couleurs dans le paysage, sauf l’été quand la garúa se déchire, laissant apparaître le soleil et donnant une teinte rouge aux montagnes arides qui ceinturent la ville.  La cathédrale de pierre et bois et le palais du gouvernementÉloigné de l’océan, le centre a, dit-on, été boudé dans les années 80 par les habitants de la ville en raison de l’arrivée massive de migrants venus des campagnes et de nombreux vendeurs ambulants. Devant l’insécurité grandissante, les grands hôtels et restaurants ont alors déménagé leurs pénates dans le quartier de Miraflores.L’ambiance est assez décontractée à Miraflorès ….