En quittant Puno, nous prenons un bus pour arriver à Cuzco, ancienne capitale de l’empire Inca.
Cuzco est sans aucun doute une des villes les plus fascinantes de la sierra péruvienne.
Son architecture, contrastée entre le style espagnol et la solidité des fondations des monuments incas, lui confère une beauté unique. C’est là que vers 1250, à la croisée des vallées de l’Huatanay et du Tullumayu, Manco Capac enfonça dans le sol le bâton d’or que lui avait confié le dieu Soleil, désignant ainsi le lieu qui devait devenir le « nombril » de l’Empire. Attaché aux symboles, les Incas donnèrent au plan de leur capitale, la silhouette d’un puma.
Cuzco, ce n’est pas seulement la capitale de l’Empire Inca, le Tahuantinsuyo, le nombril du monde, c’est aussi la capitale archéologique de l’Amérique, le cœur de la Vallée Sacrée des Incas, une cité qui offre une quantité incroyable de trésors aux touristes venus du monde entier.
Tout y est merveilleux à Cuzco, car la ville renferme toute l’histoire du Pérou légendaire, depuis sa fondation jusqu’à sa colonisation par les conquistadors espagnols. D’ailleurs, Cuzco, ou Cusco comme on la nomme là-bas, ou bien Qosqo dans la langue quechua, a été déclarée Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO.Le cœur de la ville est bien à la Plaza de Armas, limite des vieux quartiers comme le quartier San Blàs et de la ville nouvelle.Sur la place trône la statue de Túpac Amaru II
José Gabriel Condorcanqui Noguera (19 mars 1742 – 18 mai 1781) a pris la tête, en 1780, du plus grand soulèvement contre le système colonial espagnol aux Amériques. Il était aussi nommé José Gabriel Túpac Amaru, du nom du dernier monarque inca (1545-1572), exécuté par les Espagnols et dont il se réclamait le descendant, par son père. Pour éviter la confusion, il est depuis sa mort souvent dénommé Túpac Amaru II. Le mouvement a finalement échoué et Túpac Amaru a été écartelé et décapité à Cuzco en 1781, mais cette rébellion garde une place particulière dans l’histoire et la mémoire latino-américaine et nombre de groupes ont mobilisé ou mobilisent sa mémoire, du général Juan Velasco Alvarado, président du Pérou de 1968 à 1975, au Mouvement de libération nationale – Tupamaros (MLN-T) uruguayen, créé dans les années 1960 et dont l’ancien président de la République, José Mujica est issu, en passant par de nombreux mouvements indiens.On retrouve le mode de construction en pierres assemblées à la perfection que nous retrouverons au Machu Picchu Nous visitons l’Iglesia y monasterio de la Merced. Fondé en 1535, ce monastère est un des plus grand cloître du Pérou, de l’ordre de la Merci (Merced).
Petit clin d’œil français, une véritable crêperie bretonne dans le quartier San Blàs !