Arrivée en Guadeloupe

Après un premier vol de Marseille à Roissy, nous embarquons vers Pointe à Pitre

A Roissy nous rencontrons d’étranges personnes …            et nous avons trouvé le nid !!!

Finalement après 2h de retard à l’arrivée nous pouvons enfin rejoindre notre chambre chez Marie Claire aux Abymes … Pour nous il est 4h du matin !

 

Le gite de Nicaise à Sainte Anne

Après notre première nuit un peu courte nous récupérons une petite Dacia chez Toto location et nous arrivons à notre gite à Sante Anne chez Nicaise.
Un appartement complet en rez de chaussée très confortable

Avant même la disparition du soleil à l’horizon, d’étranges cris résonnent comme un chant répétitif d’oiseau très puissant et se mêlent aux bruits sourds de l’agitation ambiante. Puis des centaines d’autres puis, très vite, des dizaines de milliers de cris identiques et cela va nous intriguer jusqu’à la réponse  ….
Ce sont des mâles Hylodes de la Martinique, une minuscule grenouille, qui cherchent à plaire aux belles environnantes, en dilatant leur poche vocale.

Dans la cuisine …

 

La Pointe des Châteaux

La pointe des Châteaux est une péninsule située à l’extrémité Est de l’île de Grande-Terre, à 45 km de Pointe-à-pitre et à 11 km de Saint-François, commune à laquelle elle est rattachée.

Constituée d’une large bande littorale balayée par des vents souvent violents, la pointe des Châteaux se distingue par ses aiguillons, surgissant de l’océan, reliques d’une falaise érodée par les vagues et les embruns, et qui n’abrite plus qu’une faune et une flore rares, dont certaines espèces endémiques.

La route passe au milieu de l’étroite bande de terre entre mangrove et rochers battus par les vagues

L’arrivée est impressionnante …

 

La vie du lieu …

Le Moule

Cette région a été occupée par des civilisations amérindiennes il y a cinq siècles (site amérindien de Morel à voir). Au XVIIe siècle, c’est le domaine de la canne à sucre et de l’industrie sucrière (à voir, les vestiges de Moulins, la distillerie Damoiseau ou l’usine Gardel).

Le nom de la commune, Le Moule, vient de la déformation du mot « môle », la jetée. La petite ville du Moule fut autrefois le plus important port sucrier de la Guadeloupe.

Si la commune a souffert du passage de cyclones, elle n’en reste pas moins très jolie avec son hôtel de ville coloré de style éclectique, et son église Saint-Jean-Baptiste, classée Monument Historique, à la façade néoclassique ornée de quatre colonnes de forme ionique.

La maison Zévallos, une ancienne maison coloniale bien conservée fabriquée par les ateliers Eiffel et le petit port de pêche

L’anse Conchou où s’organisent des compétions de surf …

 En passant à Sainte Anne nous découvrons, sur un rond point le mémorial du Nèg Mawon.

Cette œuvre conçue et réalisée par le Guadeloupéen Jocelyn Pezeron avec la collaboration des jeunes de Sainte-Anne, rend hommage aux “Nègs Mawons“, ceux qui refusaient de se soumettre au système esclavagiste, au risque de leur vie.
Dans la mise en scène de ce mémorial on retrouve d’une part les attributs de l’esclave, la conque de lambi dont il se servait pour communiquer de morne en morne, la chaîne, le fouet, le tambour alors que le moulin rappelle son lieu de travail et de souffrance, d’autre part la représentation du nègre marron mutilé (oreilles coupées, main coupée, jambe coupée) mais apparaissant comme un personnage valeureux qui a toujours la volonté de fuir sa condition servile quoiqu’il lui en coûte.
Les esclaves qui s’évadaient, s’enfuyaient seuls ou en groupe, souvent en ayant préparé leur fuite, parfois sans désir de vengeance, mais aussi en s’organisant en “commandos“, incendiant les récoltes, empoisonnant leurs maîtres… et lorsqu’ils étaient repris, le Code Noir (nom donné au milieu du XVIIIè siècle à un ensemble de textes juridiques réglant la vie des esclaves noirs dans les îles françaises) qui réglementait les châtiments à l’encontre des révoltés pouvait être appliqué. On coupait les oreilles, puis le jarret, et la troisième évasion devait en principe être punie de mort. Si le fuyard était tué lors de la « chasse », le tireur rapportait alors au maître une oreille et une main en preuve de la réussite de la chasse.

 

 

Le rhum Damoiseau

 

Le domaine agricole et l’installation industrielle correspondante de Bellevue, situés dans la commune du Moule en Grande-Terre, ont été fondés à la fin du xixe siècle par un certain Rimbaud, originaire de la Martinique. M. Damoiseau père les acquiert en  et fonde la distillerie homonyme.

S’il y a eu jusqu’à 50 distilleries sur ce territoire, on n’en compte aujourd’hui plus que 9, dont la distillerie Damoiseau qui est la distillerie emblématique de l’île Papillon.

 

Le domaine de Bellevue, sur lequel est située la distillerie Damoiseau comprend plusieurs parties :

  •     La distillerie (datant de la fin du xixe siècle).
  •     Les chais de vieillissement du rhum vieux.
  •     La mise en bouteille
  •     Le moulin à vent.
  •     La Cabane à Rhum (boutique de souvenirs & dégustation de rhum, etc.).
  •     L’habitation familiale.
    La distillerie Damoiseau est la dernière de Grande-Terre. Son slogan « Grande Terre Grand Rhum » revendique cette particularité.

Le processus industriel …

 

L’usine et le moulin …