Nous commençons notre périple polynésien par les îles sous le vent et Moorea. Cela nous permet de faire notre plus court vol … 10 minutes au départ de Tahiti ! De Papetee à Moorea la haute
Découverte de notre bungalow, nous sommes à l’aise !
En fin de journée nous montons au belvédère admirer la baie de Cook et la baie d’Opunohu séparées par le mont Rotui
Après une nuit bercée par le bruit des vagues sur la plage nous commençons le grand tour de l’île … 62km
Les monts Tohiea et Mouaroa vus du sud de l’île, le plus haut fait 1207m
Une plantation d’ananas
Fin de journée à la plage, j’ai vu une tortue dans 10m d’eau, elle nageait franchement plus vite que moi !
A la tombée de la nuit, devant le bungalow, nous rêvons devant la houle du Pacifique qui va nous bercer toute la nuit ….
Polynésie
Huahiné
Après Moorea, nos pas nous mènent à Huahiné la sauvage, marquée par les femmes, où la vie s’écoule tranquillement. On peut imaginer une femme couchée sur le dos, tête à droite …Huahiné est composée de deux massifs montagneux, Huahine Nui (« grande Huahine ») et Huahine Iti (« petite Huahine »), séparés par les baies de Maroe et de Bourayne. Huahine Iti ne possède qu’un volcan, dont le sommet, Pohue Rahi, atteint 460 m. Plus élevée, Huahine Nui culmine à 669 m au mont Turi.
La pension de Juanito est très agréable et la gentillesse de l’équipe remarquable
Bon, il faut s’habituer à coucher sous une cloche à fromage !
Le lendemain de notre arrivée on nous a recommandé de goûter au four tahitien (Ahi ma’a en polynésien) chez Tara, au sud de l’île, comme tous les dimanches. Tables au bord du lagon ….
Le four traditionnel polynésien permet de cuire les aliments à l’étouffée. Il s’agit d’un trou creusé dans la terre (de 50 à 80 cm de profondeur et 2 mètres de longueur) au fond duquel on place du bois, des noix de coco sèches recouverts de pierres volcaniques et poreuses ; le bois consumé, les pierres sont chauffées au rouge. Ces pierres sont recouvertes d’un tapis de feuilles vertes de bananier sur lesquelles on dispose la nourriture que l’on recouvre de nouvelles feuilles de bananier et de sacs humides ou d’une nappe tressée de feuilles de purau, puis de terre
La fosse est ouverte et l’odeur est délicieuse
Voici les différents mets que l’on peut trouver dans un ahi ma’a :
– « pua oviri » (cochon sauvage); – « uru » (fruit de l’arbre à pain); – « taro » – « fe’i » (banane orange qu’on ne mange que cuite) – « eia » (poisson du large); – « poe » (c’est dessert (gelée) qu’on emballe, par petits paquets, dans des feuilles de bananiers); – « fafa » (un épinard local qu’on met dans une marmite); – « manioc »
Une fois sortis du four, tous les mets sont présentés sur un buffet
Assortis d’un punch local, c’est délicieux !
L’orchestre local …
Le collier de fleurs de Tiaré est offert à tous les convives. Finalement nous étions peu de touristes, ici c’est la sortie du dimanche !
Après ce bon repas, nous flânons le long de la plage à la rencontre des Marae
En Polynésie française, un marae désigne spécifiquement une plate-forme construite le plus souvent en pierres volcaniques ou en corail, où se déroulaient les anciens cultes polynésiens, associés souvent à des cérémonies culturelles, sociales et politiques
Nous en découvrons d’autres en montagne
Aussi en bordure de mer
En faisant le tour de l’île nous découvrons des couleurs de lagon inconnues par l’intensité des bleus
Les plages sont minées par les tupas, crabes des cocotiers
l’île a peu de sentiers de randonnée, beaucoup de barrières « privé » , dommage car les paysages sont magnifiques
Nous pouvons enfin voir de près un poti mârara, ce bateau local dédié à la pêche au harpon du mahi mahi (dorade coryphène )
Il se pilote à l’aide d’un joystick, le pilote à l’avant. Une assiette de thon à Maro’e
En passant le pont de Faie, nous apercevons les anguilles sacrées aux yeux bleus
Au moins 6 cultes sont présents sur les îles
A Maeva, les anciens pièges à poissons en pierre dans la rivière
Huahiné nous a conquis par ses paysages variés et étonnant, ses deux îles volcaniques et surtout l’extrême amabilité des habitants
Raiatea
En quittant à regret Huahiné nous partons vers Raiatea, l’île sacrée, et sa compagne Tahaa. Nous séjournons à la pension des 3 cascades à Uturoa, dans un superbe bungalow Nos premières randonnées nous mènent dans la forêt humide
Les chiens de Bruno nous accompagnent
Le grand Marae de Taputapuātea, l’influence de ce Marae s’étendait autrefois sur tout le triangle polynésien et il était considéré comme l’unique marae pan-polynésien
Les tupas sont curieux …
Quelques fleurs et des Papayes
Plantations d’ananas
Et un fruit méconnu, le Nono ou Morinda citrifolia. Il est utilisé comme complément alimentaire et renfermerait des substances pouvant retarder le vieillissement de la peau, les inflammations arthritiques, ou protéger l’organisme contre les maladies dégénératives telles que le cancer …
Nous partons faire le tour de Tahaa en bateau, profitant d’une belle journée après la pluie. Raiatea et Tahaa ont un lagon commun enlaçant les 2 îles
L’église du village de Tiva
Un hôtel sur un motu dans le lagon
Compter un millier d’euros la nuit !
Nous visitons ensuite une ferme perlière
Les nacres sont élevées dans le lagon
La technique des perles de culture a été mise au point par les japonais dans les années 60. Elle relève de la chirurgie de précision.
Ici la nacre a été sacrifiée pour les besoins de la demonstration, elle avait déjà produit plusieurs perlesDans toutes les nacres on trouve un crustacé nettoyeur
On prélève ici un morceau de manteau d’une nacre sacrifiée pour y découper de petits greffons. Ces greffons seront introduits dans la poche perlière d’une autre nacre en même temps qu’un nucleus taillé dans la coquille d’une moule
Cette opération, menée ici sur la nacre sacrifiée, est effectuée normalement sur une nacre juste entrouverte, l’opération prenant quelques secondes.
Il ne reste plus qu’à attendre 18 mois pour voir le résultat. La couleur de la perle dépend de celle du manteau, les formes et la qualité sont le fruit du hasard ! Les nucleus peuvent avoir plusieurs tailles. Sur une nacre la première perle sera choisie petite, 10 à 12 mm, pour augmenter avec les suivantes. La même nacre peut produire jusqu’à 8 perles. Les plus grosses font 31mm !
Nous continuons notre navigation pour aller sur un motu où on cultive la vanille
Les lianes de vanille poussent naturellement sur des supports végétaux
On y trouve aussi des noix de Tamanu dont l’huile aurait des effets magiques pour la peau …
En huile et pommade
Retour enfin sous un ciel chargé
Au loin Bora Bora coiffée de son nuage
Le lendemain un dernier tour de l’île
Fin de journée sur la côte sous le vent
Rangiroa
Nous quittons les îles de la Société pour rejoindre les Tuamotu à Rangiroa.Au départ de Raiatea nous survolons Tahaa et son lagon.
Arrivée à Rangiroa, la passe d’Avatoru
Une autre petite passe avant celle de Tiputa
Nous logeons à la pension Rangiroa Plage tenue par Lea et Loïc. Le lagon à quelques mètres de la chambre …
Le soir promenade sur le lagon
Nous comprenons la signification de Rangiroa, « Les cieux infinis » en polynésien
Le soir après la baignade dans le lagon nous donnons nos restes de poissons aux requins pointe noire et aux raies
Les plongées à Rangiroa s’effectuent dans les passes et nous avons été comblés à Tiputa, grâce à Stéphanie du manta club …
Murs de gris, mantas, tortues, ballet de soyeux et même visite de tigres. Aussi à chaque plongée les dauphins et une curieuse famille, une mère tursiops qui a adopté un bébé péponocéphale en plus de son petit.Mais surtout vols de raies léopard avec Mélodie, le tout immortalisé par Vincent Truchet (http://www.vincent-truchet.com)
Un accident de la circulation évité de justesse, j’ai failli tester le baiser de la Manta, lancé à pleine vitesse dans passe ! Elle s’est écartée à la dernière seconde …
Enfin, derniers soirs sur le lagon après une semaine riche en superbes rencontres. Un seul regret, ne pas avoir vu de marteaux ! Mais ironie de sort, Mélodie et Vincent en on rencontré le jour de notre départ en avion … nous reviendrons !
Ballets de Stern et de Frégates
Le village de Tiputa et les surfeurs du soir après le travail
Nous garderons l’image d’un Va’a dans le soleil couchant …
Papeete
Nous quittons les Tuamotu avec regrets et une dernière vue sur la passe de Tiputa et les lagons.
Direction Papeete et bientôt le retour …
Notre dernier vol Air Tahiti …
Arrivé sur Tahiti nous parcourons la côte ouest de la grande île jusqu’à la presqu’île.
Une petite pose à la source de Vaima Nous admirons les nombreuses églises colorées et les cimetières joliment décorés
Un Tiki à la plage de Tautira sur la presqu’île, Tahiti Iti
Au retour nous visitons les jardins de Vaipahi
Rose de porcelaine
Papyrus en spirale
La pêche du jour, de magnifiques Mahi Mahi
A Papeete, difficile de ne pas bader dans le marché local
Le port de Tahiti est au cœur du fret de toutes les îles
Le seul phare de Tahiti à la pointe de Vénus, sur la route du monoï
Les premiers missionnaires sont arrivés là, chaque île est matérialisée par une pierre sur le mur
Sur la côte est de la grande île, une halte au trou souffleur de Arahoho
Nous terminons le tour de l’île par les plages de surfeurs
Un dernier coucher de soleil sur Faa et l’île de Moorea au lointain, notre dernière nuit en Polynésie …
La première étape d’un long retour, Los Angeles aéroport